Wednesday, December 31, 2008

Le monde selon le Cracoucas

J'explique au Cracoucas que je suis allée chez le dentiste aujourd'hui.
"Ah bon, et c'était un rhinocéros?"

Eh oui, parce que n'ayant pas encore été chez le dentiste, sa seule référence est celle-ci:



















Du coup, il a rendez-vous la semaine prochaine.



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Le Cracocuas me demande quand est née sa grand-mère

"en 1949"
"Aaaaah" me répond-il, "elle est née après la bataille!"

(cela dit, je l'ai trouvé assez fortiche de se souvenir qu'elle était née après la guerre)

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Chez ses cousins, il trouve une épée en plastique et...tente de taper sa soeur avec.
"Non mais ça va pas? Pourquoi tu as fait ça?" lui demande M. Fenouillard
"Mais....je voulais voir si ça coupait vraiment!" répond-il.

Ah ben oui, pourquoi pas?

Monday, December 22, 2008

C'est décidé!

J'adopte le copain du Cracoucas...il vient de me dire "en fait, toi, t'es la princesse!"
rhhooooo!!!!

vous croyez que je peux le garder? Pour une fois que je ne suis pas la sorcière/l'âne/la chèvre/le grand méchant loup....

oui parce qu'en plus, nouvel épisode 'la DDASS sera bientôt à ma porte': hier, en faisant les courses avec l'Asticot et Dragounette, j'avais autorisé miss chipie à descendre de la poussette puisqu'elle était sage.
En sortant du magasin, je lui ai demandé gentiment de remonter dans la poussette, plus facile dans la rue alors que l'Asticot était dans le porte bébé. Je m'approche d'elle pour l'aider à grimper, et voilà la chamelle qui se met à crier 'pas taper! pas taper!!!!'

Et voilà comment on fait la réputation d'une pauvre maman n'a pourtant jamais tapé sa fille!

Wednesday, December 03, 2008

Toujours le mauvais rôle

...je vous dis, j'ai toujours, TOUJOURS le mauvais rôle, par ici.

On joue à Hansel et Gretel? Je suis la sorcière (z'allez me dire que c'est normal que mes enfants fassent les orphelins et que je fasse la vilaine, ça coule de source).
Oui, ben j'en ai un peu marre, hein.

Tiens, ce matin, Dragounette faisait un puzzle. Avec des jolis animaux qui entouraient une petite fille. Adorables, les personnages. Elle les a tous baptisés: Cracoucas était le joli canari, l'Asticot était l'adorable petite grenouille, elle était bien sûr la petite fille, son papa était un magnifique papillon...'et moi, alors?' ai-je osé demander.
'Toi? t'es là!', m'a-t-elle répondu en me montrant une taupe marronnasse dans un coin...

Et ce n'est pas tout. Depuis quelques jours, c'est de circonstance, il faut jouer au Père Noël ou à St Nicolas.
Au parc mercredi dernier, je me suis retrouvée à faire l'âne pendant que les zèbres couraient partout en distribuant des cadeaux imaginaires à des enfants invisibles.
Mais attention, l'âne n'avait pas le droit de s'asseoir sur un banc et bouquiner. Non non non oh non non non! Il fallait que j'arpente les allées du parc en hurlant 'hihaaaaannn hihannnn!' depuis, je rougis dès que je rencontre ma boulangère qui nous a croisés ce jour-là...

J'ai eu une lueur d'espoir l'autre jour en rentrant de l'école. Le Cracoucas avait décidé de jouer à Noël: 'moi, je suis le Père Noël et toi tu es la Reine'.
J'en ai rougi de bonheur...mon fils me considérait comme une reine.
'oooooooooh je suis une reine?'
'oui'
'aaaaaah et elle est belle, ma robe?'
't'as pas de robe, ça n'a pas de robe, les reines, maman'
'ah bon? Alors qu'est ce que j'ai?'
'un traineau!'
'un traineau? Je suis une reine des neiges alors?'
'ben non, tu es 'une' renne du Père Noël et tu as un gros nez rouge!'

Charmant....

C'est terminé, je ne joue plus!

Friday, October 31, 2008

Je ne sais pas où j'étais le jour de la distribution des neurones, mais je devais être drôlement loin!

Vacances de la Toussaint, je cherche donc des occupations pour les enfants. Ils jouent très bien tout seuls, mais il y a un moment de la journée où ils commencent à tourner en rond et se coller à moi comme des parasites en geignant.

Tout ça, je dois dire, c'est de la faute de Didier: il avait posté sur facebook des photos de son fils en train de faire de la peinture....en les voyant, je me suis dis 'tiens, ça fait longtemps qu'on n'a pas fait d'atelier peinture dans la cuisine'. En fait, ce que j'aurais dû me dire, c'est 'tiens, ça fait longtemps qu'on n'a plus saccagé ma belle nouvelle cuisine blanche en faisant de la peinture'.
Mais ça, avec ma mémoire de poisson rouge, forcément, je n'y ai pas pensé.

Bon, comme j'ai l'air d'avoir quand même un demi-neurone, j'ai tout de même pensé à vêtir les zèbres de tabliers et protéger la table avec un gigantesque calendrier 2007 en papier cartonné récupéré du boulot.

Après, tout est parti en vrille.
D'abord, parce que je n'ai pas retrouvé la peinture normale et que je leur ai sorti du coup du fond d'un tiroir de la peinture à doigts (je savais même pas que j'avais ça)
Evidemment, ils se sont battus pour se partager les couleurs. Et hop, le pot de peinture blanche qui valse par terre...sur le plancher (oui, oui, il nous manquait aussi quelques neurones le jour où on a choisi le sol de la cuisine)...au moment où Monsieur Fenouillard entre...et évidemment, met les pieds dedans.

Pressé comme il était, il change de chaussures, laisse la paire salie sur la poubelle, et retourne travailler. Entre-temps, l'asticot se met à gigoter dans tous les sens. 2 minutes...DEUX MINUTES, c'est le temps que je les ai laissés seuls dans la cuisnie pour aller changer leur frère.
A mon retour, une vision d'horreur: ils ont pris la cuisine, la table, les chaises et eux-même pour des toiles. Et une question: pourquoi pourquoi pourquoi mes enfants préfèrent-ils toujours le noir?
Je n'ai pas eu le temps de dégainer mon appareil photo assez rapidement entre mes cris d'horreur...mais voilà une petite idée.











Après, il a fallu tout doucement, TOUT DOUCEMENT les guider à la salle de bain, en faisant en sorte que PERSONNE ne touche les murs...en vain! Je me demande si je peux faire passer les taches mochasses dans le couloir pour un nouvel effet à la mode?

Saturday, September 13, 2008

Françoise Pignon des mamans, c'est moi!

Voilà...2 mois que l'Asticot est parmi nous et je n'ai toujours pas pris (trouvé, plutôt) le temps de mettre ce blog à jour. Et pourtant, ce ne sont pas les anecdotes qui manquent.
Simplement....je ne sais même plus par où commencer.
Enfin, faut bien commencer quelque part. Voyons, cet après midi par exemple.

Pour remettre les choses dans leur contexte: le Cracoucas est entré en 2e maternelle. Dragounette, elle est toujours à la crèche, mais étant donné que je suis à la maison pour les quelques mois à venir, elle n'y va que 3 jours par semaine. L'Asticot, quant à lui, je n'arrive pas encore à m'en défaire plus de 10 mn (et encore, c'est beaucoup), il reste greffé à moi la plupart du temps - 3e enfant oblige, et n'ayant pas réussi à me faire pousser un 3e bras, le bébé est donc en écharpe une bonne partie de la journée.

Autre détail: la nuit dernière. Pire des nuits en 2 mois. Non seulement l'Asticot s'est, comme à son habitude, réveillé à 1h et à 4h, mais en plus, Dragounette a décidé entre 1h et 4h30 qu'il n'était plus l'heure de dormir et qu'elle voulait 'manzer une ta'tine'...et le Cracouc s'est réveillé à 6h, nous laissant vaguement somnoler jusqu'à 7h ET C'EST TOUT!
Donc avec 2h30 de sommeil, autant dire que je n'étais pas d'une humeur terrible.

Aujourd'hui, crèche fermée pour cause de congé pédagogique, je décide donc qu'on reste à la maison, il fait un temps de cochon et Dragounette ferait bien de rattraper son sommeil à la sieste (et par la même occasion, de me laisser faire la sieste aussi). Seule contrainte: être à l'école à 16h30 avec 41 euros, pour aller chercher le Cracoucas à son cours de rythmique Dalcroze que je n'ai pas encore payé...

Bon bon bon...la sieste, donc. Bah, la sieste, pour moi, elle est inexistante: Dragounette et l'Asticot ne la font pas en même temps. Pourtant, c'est une des rares fois de sa vie que Dragounette dort 2 heures!
A son réveil, le degré de pestouillerie de Mistinguette a triplé! 4 choses à enfiler: un pull, une paire de chaussettes, son manteau de pluie et des bottes (c'est le déluge dehors!) Une demi-heure pour réussir, sans crier et sans perdre patience à lui faire mettre.
Faut dire que le manque de sommeil me ramollit drôlement donc tout prend des plombes.
Bn, la voilà finalement prête et j'ai même réussi à lui enfiler une cagoule qu'elle a acceptée après seulement 5 tentatives!
Au moment de partir,j'attrape l'Asticot...Et je le sens un peu humide...hum, ça ne présage rien de bon. Je fonce à la salle de bain et en effet: il s'est sali de la tête aux pieds. Littéralement. Déshabillage rapide, je le colle sous le robinet de la salle de bain en m'étant assurée avant que l'eau n'était ni trop chaude, ni trop froide. Rhabillage en 4e vitesse, je le colle dans l'écharpe, j'enfile mes chaussures, et je re-persuade Dragounette de mettre sa cagoule entre temps retirée.

Me voilà donc partie, Asticot sur le ventre, Dragounette dans sa poussette (oui parce que je suis pas maso, hein, elle peut très bien marcher, mais non non non oh non je n'ai vraiment, mais alors VRAIMENT pas les nerfs de la trainer, me battre avec elle pour qu'elle donne la main, lui courir après pour l'empêcher de se jeter sous les voitures et nous disputer parce qu'au bout de 10 m, elle veut qu'on la porte...)

Il pleut, il fait dégueu. Je marche 10 m sous la pluie et tout à coup, un doute me prend: ai-je mes clés? Je m'arrête, toujours sous la pluie, pour vider mon sac. J'essaie de faire vite et dans un mouvement brusque, j bouscule mes lunettes, qui tombent sur la capote de la poussette, glissent...et atterrissent par terre...derrière la barrière de travaux à côté de laquelle j'étais arrêtée...championne du monde. Je vois mes lunettes, mais je ne peux pas les atteindre. A moins que....pas le choix, hein, me voilà à 4 pattes, sous la pluie, dans la boue des travaux, un bébé écrasé sur mon ventre, à essayer d'attraper mes lunettes. Et c'est loin d'être une mince affaire, je mets bien 5 mn à réussir à les atteindre. Beurk, elles sont toutes poisseuses, je les glisse dans ma poche et nous voilà repartis. Ayant un peu d'avance, je décide de m'arrêter au magasin de jouets en face de l'arrêt du bus pour trouver un cadeau pour le petit garçon chez qui le Cracouc est invité samedi.

Le magasin étant un eu étroit, je laisse la poussette et son contenu à l'entrée et j'avance de quelques metres. 'Maman!' appelle le contenu. Je me retourne et trouve Dragounette en chaussettes, les bottes par terre et les pieds trempés: elle s'est amusée à bouger le plastoc de protection contre la pluie, qui a dégouliné sur ses jambes et ses pieds. Hum - je tente de la raisonner pour qu'elle ré-enfile ses bottes, mais la Miss a l'air réticente à cette idée.
Voyant la flaque qui se forme sous la poussette et la crise qui se profile, je reprends mes effets personnels (poussette, contenu, bottes du contenu) et je file dehors, en murmurant que je repasserai un jour sans mes enfants.

Il se met à tomber des cordes, un vrai déluge, je cours donc nous réfugier à l'arrêt du bus, sous les hurlements de Dragounette qui:
- a les pieds trempés
- refuse toujours ses bottes
- veut sortir de sa poussette
- ne peut plus supporter la protection pluie de sa poussette (ça, je la comprends, ça ne doit pas être très agréable)

Devant l'arrêt de bus, un énoooorme flaque. Et des voitures qui foncent.
Je vous laisse deviner notre état après le passage de 3 voitures: trempés de la tête aux pieds, éclaboussés, c'est hautement désagréable, tout ça!

Le bus arrive...et je m'aperçois qu'ayant changé de veste, je n'ai plus ma carte de bus, restée dans la poche de mon autre manteau. Le temps que j'essaie de récolter 2 euros au fond de mon sac (faut racler les fonds de poche)...le bus est parti.

C'est donc reparti pour 20 mn à se faire éclabousser, sous des trombes d'eau et les hurlements de Dragounette.
Le bus suivant arrive...j'essaie tant bien que mal de grimper dedans avec mon bébé sur le ventre et la grosse poussette (qui pourtant est la plus petite poussette canne possible). Dur dur. D'autant plus qu'à peine grimpée, le chauffeur démarre comme s'il faisait le grand prix de Spa Francorchamps et nous voilà, poussette, bébé et moi-même projetés vers l'arrière du bus, j'ai juste le temps de me rattraper avant de tomber sur une petite vieille elle aussi prise au dépourvu.
Dragounette crie toujours, l'Asticot s'y met - il a faim. Oui mais bon, dans le bus, c'est pas pratique. Et je ne peux même pas lui proposer mon petit doigt plein de microbes du bus pour patienter un peu.

On arrive à notre arrêt, où des ados devant la porte se font prier pour me laisser sortir du bus. La moutarde me monte au nez et je me mets à leur crier dessus, vieille rombière que je suis 'pourriez m'aider, là, non?'. Ils sont tellement surpris qu'ils sont paralysés. A vrai dire, moi, aussi je suis surprise par ma réaction. A tel point que je me mets à pleurer. C'est la goutte d'eau (mouahaha la goutte d'eau alors que depuis 1h,je suis trempée) - les nuits sans sommeil, ça me réussit pas.
Bref. Je on sort donc du bus...et je marche dans une flaque plus profonde que je le pensais. Je suis trempée, décoiffée, j'ai les genoux noirs de boue, la chaussure droite imbibée d'eau, les yeux et le nez rouge (puis j'ai pas de mouchoir évidemment) j'ai des tâches de boue réparties un peu partout grâce aux éclaboussures des voitures, une dragounette dont les pieds en chaussettes sont toujours aussi mouillé, un asticot qui hurle de faim du fin fond de son écharpe...
Un merveilleux tableau!

Pauvre Cracouc, il a du avoir bien honte en nous voyant arriver.

Friday, August 01, 2008

Sales mômes ou les (mes)aventures d'un jeune papa

Alors que j'étais en train de me 'reposer' dans la fournaise qui me servait de chambre de maternité avec mon nouvel Asticot, Monsieur Fenouillard a, je dois l'avouer, sacrément assuré avec les aînés. Chapeau!

Cela dit, il a quand même eu quelques grands moments de solitude qui méritent leur place dans ce blog...

En particulier lorsque, après une visite à leur môman - jamais très marrant, ni pour les enfants qui tournent en rond dans la chambre, n'ont pas le droit de courir dans les couloirs etc - M Fenouillard a donc décidé d'aller un peu les défouler un peu au parc à coté de la mat avant de les ramener à la maison.

Après une vingtaine de minutes de jeux intensifs, il était largement l'heure de rentrer. M Fenouillard commença donc à préparer psychologiquement les enfants au fait qu'il faudrait partir d'ici 5 mn (oui, faut faire les choses en douceur pour éviter les catastrophes...) - pas de réponse de la part des monstres....5 mn plus tard, alors qu'il décidait de partir pour de bon, les zouaves se précipitèrent de l'autre côté de la plaine de jeu, réfugiés sous un toboggan pour ne pas avoir à rentrer. Après quelques minutes de parlementation sans succès, et passablement énervé, M Fenouillard attrapa Dragounette par la peau des fesses et...se mit en route en tirant le Cracoucas qui entre temps était devenu un peu plus raisonnable. On ne peut pas en dire autant de sa soeur, qui se débattait en hurlant dans les bras de son papa, sous les yeux ahuris des spectateurs.

Alors qu'ils atteignaient un groupe de parents en train de surveiller leur progéniture visiblement plus sage que la mienne, Dragounette hurlant toujours aussi fort en tentant de se dérober, le Cracouc se tourna vers son père, lui fit un sourire et demanda: "Comment tu t'appelle,gentil Monsieur?"

C'est là que M. Fenouillard se mit à courir à la voiture, espérant que les témoins de la scène n'auraient pas le temps d'appeler la police pour signaler un kidnapping.

Sunday, July 27, 2008

L'Asticot est arrivé

...dimanche 27 juillet.

On prend nos marques pour l'instant mais vu comme c'est parti, à mon avis, ça va bientôt bloguer...

Wednesday, July 23, 2008

Les pieds dans le plat (ter)

Explosion du langage du côté de Dragounette qui depuis quelques semaines répète tout ce qu'elle entend...mais parfois mal.

ET voilà comment à chaque fois qu'on va voir les canards au parc, elle crie devant tous les petits vieux assis sur les bancs 'C***NNARD!!' - au lieu de canard.

Charmant...

Saturday, July 12, 2008

Même pas né(e) et ça se dispute déjà

Dragounette sur mes genoux en train de regarder un livre. Evidemment, il y a de moins en moins de place, elle est collée contre mon gros bide.
Et Crapouillon de se manifester....mon ventre fait de grosses vagues.
"oh, hé, bébé!" dit Miss Casse-Pied en repoussant un peu mon ventre.
Et là, bah le bébé ne se laisse pas faire...Et toc, un gros coup au niveau de sa soeur.


Ca promet....

Sunday, July 06, 2008

Ma fillotte l'intellotte rigolotte...

...et ses 'coulottes', sa nouvelle passion. J'en ai enfin trouvé des mini rikiki à sa taille, elle est ravie!

Saturday, June 28, 2008

Ma grossesse vue par les 4 ans

Un petit concentré des réflexions que les camarades du Cracoucas me font en me croisant à l'école:

Emma, impertinente, ne veut pas croire que j'ai un bébé dans le ventre (pourtant, sa mère était dans le même état il y a à peine un an). Elle décrète donc à qui veut l'entendre que si la maman du Cracoucas a un gros ventre, c'est parce qu'elle a mangé trop de bonbons au chocolat.

La petite Daniela, quant à elle a bien compris que mon gros ventre est dû au bébé qui est dedans...et rêve d'avoir elle aussi un bébé dans son ventre (pas trop tôt par pitié, m'a confié sa maman), simplement, elle n'a pas bien compris comment on faisait les bébés et s'évertue à demander à sa maman des bonbons au chocolat pour que le bébé arrive dans son ventre.

Charlotte aussi est intriguée par la manière dont le bébé est arrivé là....'Tu l'as avalé?' m'a-t-elle demandé hier....Quant à Valentine, elle s'est contentée de me demander de confirmer que le bébé faisait bien 'pipi et caca-boudin' dans mon ventre, en éclatant de rire.

Océane, qui me pose beaucoup de questions depuis le début (du genre: 'puisque tu as un bébé dans le ventre, on ne peut pas te taper le ventre, hein?'....ma petite chérie, on ne peut JAMAIS me taper le ventre!), a aperçu Dragounette l'autre jour avec moi "c'est ton bébé, ça?" m'a-t-elle demandé. Techniquement, oui, Dragounette est encore mon bébé... "alors, ça y est, il est sorti de ton ventre?"
Euh....ben non, j'ai pas trouvé l'option gestation d'éléphant avec en prime un bébé qui fait ses nuits, marche, mange seul et commence à parler....


Et Loréna, charmate enfant s'est rendue compte hier que j'attends un bébé. A 8 mois on ne peut plus le rater....et pourtant..."ah bon, tu attends un bébé? Ca ne se voit pas!'

Vous remarquerez que ce sont essentiellement les petites filles qui sont intriguées par l'affaire.... ;-)

Tuesday, June 10, 2008

les pieds dans le plat (bis)

oui parce que ça s'arrête jamais...

Grand moment de solitude tout à l'heure en m'installant sur un banc pour inspecter 'la saussure qui fait mal' du Cracouc, juste à côté d'un homme d'un certain âge. "Maman...MAMAAAAAAANNNNNN, pourquoi il a pas de seveux, le monsieur???'

Deux jour avant, en croisant une dame vêtue de noir, avec un fichu sur la tête, il avait hurlé 'Maman...MAMAAAAAAAANNNNNN!!! pourquoi y a une sorcière devant la maison?'


Et que dire de la réputation que je dois avoir à l'école...un soir au diner, le Cracouc se plaint d'un mal de langue alors qu'il mange des tomates. Je lui demande de tirer la langue et lui sors 'ah oui, tu as un bel aphte'. 5 minutes plus tard: 'elle est encore là, ma baffe?' me demande-t-il en tirant la langue. "aphte, pas baffe, mon chéri".
Le lendemain à l'école alors qu'on est en train d'accrocher son manteau au porte-manteau au beau milieu de tous les parents, le voilà qui sort "aaaah, j'ai eu une belle baffe hier, au diner".

Ouaip.
J'attends, la DDASS.


Quant à sa soeur, elle ne m'épargne pas des masses non plus.
Ca y est, elle a enfin intégré que l'énorme taille de mon ventre était due au bébé qui est dedans.
ET là voilà qui, dès qu'elle croise une femme un peu ronde, enceinte ou pas, montre ladite femme du doigt en gloussant 'a bébé, là?'
Elle a même essayer d'embrasser le gras du bide d'une femme dans le bus tout à l'heure, sous prétexte que 'a bisou au bébé'...le jeu favori de mes enfants en ce moment.

soupir.....

Saturday, May 24, 2008

Les pieds dans le plat...

...ou l'âge où ferait mieux d'apprendre à se taire...

le tout, en une journée:

- En quittant la pharmacie, mon Cracouc prend un air charmant: "au revoir Madame" dit-il poliment. Puis, se tourne vers moi et d'une voix bien haute me demande "pourquoi elle est vieille, la pharmacienne?"

- on croise une dame avec le pied dans le plâtre. Un plâtre de marche. "Pourquoi elle s'est trompée, la dame, elle a pas mis les mêmes chaussures?"

- ce soir, pendant qu'on regarde Desperate Housewives, le Cracouc se relève de son lit pour aller faire pipi. Il passe donc dans le salon où il aperçoit Lynette à l'écran, un foulard sur la tête à cause de son cancer.
"Pourquoi elle a mis un chapeau de pirate?"
Je lui explique donc qu'elle a eu une maladie très grave et que le traitement qu'elle a suivi lui a fait perdre les cheveux, mais que maintenant elle est guérie.
"Et du coup, elle est devenue un pirate?"

bon bon bon...va falloir qu'il apprenne à faire preuve d'un peu plus de discrétion en posant ses questions...

Thursday, March 27, 2008

Sprint ou marathon?

Alors que je vidais une machine tout à l'heure, je me suis fait une réflexion. Outre le fait qu'une fois de plus, je me retrouvais avec un nombre incalculable de chaussettes seules - faudra tout de même qu'on m'explique comment des chaussettes qui arrivent en paires dans le panier à linge sale - voire même directement dans la machine, peuvent se retrouver seules après lavage et séchage. Bon, j'ai un début de solution que désormais, je n'achète à M. Fenouillard que des chaussettes noires faciles à marier - et que je les lui pique, comme ça, au moins, pour nous, c'est réglé. N'empêche qu'il va bientôt falloir que je trouve un bricolage à faire avec les chaussettes seules des zèbres parce qu'à force, ça prend de la place.

Enfin, là n'est pas le but de mon billet...j'étais donc dans la salle de bain tout à l'heure en train de vider une enième machine pour terminer une journée particulièrement fatigante de maman en vacances et par conséquent de femme au foyer, quand je me suis demandée comment elles faisaient, toutes ces mère qui font ça tous les jours tous les jours tous les jours...
Moi je peux pas...

Non pas que la vie de maman qui travaille soit moins fatigante, je ne le pense pas. Simplement organisée différemment. Et du coup, il y a les marathoniennes, et les sprinteuses...

Moi je suis une sprinteuse...ça veut dire que j'ai des matinées et des soirées plus qu'intensives: le matin, on se lève, hop hop hop douche rapide, réveil (souvent difficle) du Cracoucas et (toujours très gai) de Dragounette. On a en tout et pour tout maxi 45 mn pour réussir à lever tout le monde, les nourrir (c'est à dire faire choisir entre les céréales, les cracottes au sarrasin ou les tartines de fromage de chèvre, patienter le temps que le Cracoucas se décide, change d'avis, crise un bon coup, rechange d'avis, aille faire pipi, en mettre plein son pyj, refuser de profiter de l'occasion pour s'habiller, criser parce qu'on préfère qu'il s'habille plutôt qu'il change de pyj, il est 8 heures, bon sang, on doit être partis dans 20 mn maxi et il n'a encore rien avalé...et j'en passe...), les habiller (cf parenthèse précédente, soit le Cracouc est de bonne composition et accepte de s'habiller seul, soit - dans la majorité des cas, il est, comme son père, de mauvaise humeur, refuse d'enfiler ce t-shirt, exige de mettre le slip avec un dinosaure rouge, VEUT mettre d'horribles baskets....sa soeur quant à elle est plus cool, juste que dans l'urgence, je prends ma tasse de café avec moi pour l'emmener s'habiller et 1fois sur 10, le contenu de ladite tasse termine par terre....), les débarbouiller, préparer la collation et le goûter du Cracouc, écrire un mot à l'instit, rassembler l'argent de la cantine (ok, tout ça, je pourrais le faire la veille...mais ça ferait pas de moi la mère pourrave que je suis...et donc....plus de billets sur ce blog...), les pousser tous dehors, descendre, les attacher à leur siège et foncer à l'école où on arrive systématiquement juste à la fermeture des portes.

Le soir, scénario différent - même rythme: si c'est moi qui vais chercher les zèbres, je monte la rue jusqu'au métro (top chrono 15 mn en soufflant comme une baleine dans mon état gravide), métro jusqu'à l'école, scanning rapide des nains qui trainent dans la cour de récré pour finalement retrouver mon cracra en général dans un coin en train de creuser la terre avec les ongles, du sable plein les chaussures, le visage noir d'un savant mélange de crasse, de reste de goûter et de morve.... beurk beurk beurk, parlementation pendant 10 mn pour:
1) partir maintenant
2) ne pas passer par la case marchand de gaufre/de glace (me pompe l'air, hein celui là devant l'école tous les soirs!)
3) ne faire qu'un arrêt pipi dans les toilettes insalubres de l'école
4) éviter la crise si un papa appuie sur le bouton appelant le feu vert des piétons
5) marcher RAPIDEMENT pour ne pas rater le bus
6) ne pas courir autour de l'abribus (et par conséquent dans la rue pleine de voitures
7) se retenir de REfaire pipi, histoire qu'il ne se déshabille pas encore une fois en public pour faire pipi devant l'arbre de l'abribus....
Bref.
Arrive le bus bondé, qui sent pas bon les gens qu'ont eu trop chaud et qui ne se lèvent pas pour la grosse baleine enceinte quand même!
1/4 d'heure de ce supplice et on descend la rue en courant pour atteindre la crèche, où on monte 2 étages, on prend Dragounette, on la rhabille, on dit au revoir aux puers, on descend les 2 étages, on continue à descendre la rue, on arrive à la maison, on remonte 3 étages...ouf!
Il est 18h30 et j'ai 1h pour les laver (cf l'état du cracouc) les nourrir, les coucher...je vous passe les détails.
C'est sport!

Mais à 20h en général, mon sprint est terminé. Intense mais court!
(après, je prends mon temps pour le reste des tâches - lessives, machines, rangement de cuisine etc).

Les marathoniennes quant à elles sont celles qui doivent avoir de l'endurance pour tenir le coup tout la journée - comme une journée typique de vacances à la maison pour moi:
8h réveil des zèbres - et encore, j'ai de la chance, c'est les vacances et ils ne se lèvent pas trop trop tôt...mais ils démarrent au 1/4 de tour! 'maman, j'ai faiiiim! une cracotte!! des céréales!!! du pain!!!!' d'un côté. De l'autre, sa soeurette qui suit 'pain!!!! cacottte!'
Moi, je bouge pas, hein. Pas entendu de 's'il te plait', de 'aurais-tu l'extrême gentillesse de nous servir notre petit déjeuner' etc.
Sauf qu'en plus, j'ai pas eu mon café: et pour cause, y'en a plus. Retour de vacances, hein, c'est toujours comme ça....
On attend les courses qui doivent être livrées incessamment (oui oui oui je m'offre ce luxe de me faire livrer les courses plutôt que d'emmener mes zèbres et mon gros bide dans un super marché....pas folle la guêpe)...
A 9h30, ils sont nourris et habillés. C'est déjà ça. Moi pas par contre. Je me cache derrière un placard pour grignoter une cracotte sans que Dragounette me capte: ce serait la colère assurée qu'elle apprenne qu'on puisse manger quelque chose sans partager avec elle!
10h, on sonne à la porte: c'est le type des courses. J'suis pas habillée! J'enfile un jean et je fonce en bas en prenant soin de fermer derrière moi histoire que les zèbres ne me suivent pas.
Le type de Colruyt, il est pas pressé. Il vide ses sacs dans les miens, ça lui met un temps fou. Evidemment, j'ai pas prévu assez de sacs, je pousse donc le reste des courses dans un coin du vestibule.
'Mamaaaaaaan!' crie la voix du Cracouc en haut. 'Minmiiiiiiin' fait l'écho de sa soeur!
'J'arriiiiiiiive!' Bon il se magne, le type?
Ah voilà, il a terminé de tout me livrer...mais entreprend de faire l'inventaire de tout ce que j'ai acheté pour être sûr de ne rien avoir oublié....
Pffff c'est reparti pour 15 mn...
Je le paie rapidement, sous les cris de mes enfants 2 étages plus haut - en espérant qu'il ne font QUE m'appeler et non pas autre chose de plus dangereux.
Je prends une partie des courses, une bouteille de jus de pomme en profite pour se fracasser par terre, je monte en 4e vitesse les 3 étages (toujours comme je peux, les bras chargés et mon gros bide qui prend toute la place) je retrouve mes enfants en train de se pencher dangereusement dans les escaliers (un p'tit coup de sueurs froides...) je les renferme dans l'appart (en leur mettant lamentablement une tranche de pain dans la main histoire de les garder tranquilles 3 minutes). Je redescends avec une serpillère, je nettoie grossièrement le sol - ça empeste la pomme et ça fait squish squish quand on marche mais ça fera bien l'affaire jusqu'à la sieste...
Je remonte, je prends les zèbres sous le bras, je les redescends, j'en colle une dans la poussette et hop, promenade histoire de les occuper jusqu'à l'heure du déjeuner.
On va au parc, je rattrape 3 fois Dragounette qui au lieu de descendre par le côté glissant du toboggan préfère faire la kamikaze du côté de l'échelle - on va à l'autre parc où je rattrape in extremis le Cracoucas qui se penchait dangereusement sur la mare au canard 'pour mélanzer l'eau pour les canards, ils aiment ça'.
Je décide de rentrer de toutes façons, ça va être l'heure de préparer le déj.
A 2 mètres de la maison, Dragounette s'endort. Et qui dit endormissement le matin dit no sieste l'après midi...quelle que soit la durée de l'endormissement et flute flute et reflute...bon on verra plus tard.
On arrive en haut et je leur propose d'aller jouer pendant que je prépare leur déjeuner. C'est cela oui!!! Ils me suivent tous les deux dans la cuisine en criant 'à moi à moi à moi' - on croirait les mouettes dans Némo. Vous savez, celles qui crient 'mine mine mine' - jusqu'à ce que j'accepte de leur donner un mini morceau de carotte.

DES MORFALS!



bref. déjeuner terminé, Dragounette montre malgré tout des signes de fatigue...vite, je m'empresse de la coucher...elle pleurniche mais elle va bien finir par s'endormir.
Je me tourne vers mon Cracouc: 'mon chéri, tu veux venir m'aider à nettoyer?'
Le voilà qui tient plus en place, va chercher les gants, les seaux, l'aspirateur (euh, non mon chéri, on va laisser l'aspi ici), les éponges, les raclettes...bref, tout ce qu'il trouve (moi je m'étonne d'être si bien équipée, waouhhh!)
J'accroche le babyphone à mon pantalon et nous voilà au rez de chaussée en train de nettoyer le jus de pomme au rythme des cris de Dragounette qui a décidé de ne pas capituler.

On termine notre nettoyage...Dragounette s'est endormie...et là, je sors l'arme ultime: 'tu veux regarder quelques épisodes de barbapapa?'

Ouf!!! 10 mn de tranquillité! Je m'affale. Pas pour longtemps, Dragounette a déjà terminé de dormir.
Bon, du coup, on éteint la télé sous les hurlements du Cracoucas....
'On va faire du dessin' déclare-je (ça me permettra peut être de plier un peu de linge).
Je les installe à leur petite table en précisant bien au Cracouc qu'il se met du côté du mur parce que j'ai peur que sa soeur dessine sur le mur.
Je colorie un peu avec eux et dès qu'ils ont l'air bien partis, je file au salon plier le linge, en tendant une oreille vers la chambre des enfants.

La règle est simple: tant qu'on entend quelque chose, on ne s'inquiète pas. Si pas de bruit...hum on n'est pas dans la M....
Tiens, justement, ça fait un petit temps que je n'entends plus rien...
"Qu'est-ce que vous faites, mon Cracouc?"
"ben on dessine"répond la voix angélique de mon fils.
Ok je regarde, il dit la vérité

2 minutes plus tard: "et là qu'est ce que vous faites?"
"On dessine pas sur les murs!"

Mon sang ne fait qu'un tour! je fonce dans la chambre et trouve de belles lignes verticales jaunes. Comme les lignes verticales que le Cracoucas a appris à faire à l'école la semaine dernière...ben tiens ben tiens!
'c'est pas moi, c'est ma soeur' me dit-il en me voyant arriver
'elle a fait des lignes jaunes avec le feutre marron qui est dans sa main, peut être?'
'oui' répond-il sans se démonter.

Moi, pour le coup, je me démonte. Je crie! (oui oui je sais, c'est maaaaaal) Je confisque feutres, crayons, papier, coloriage, et tout le tralala.

Je fonce chercher une éponge, je nettoie et je leur dis que maintenant, je ne veux plus une seule bêtise: ils jouent calmement jusqu'à l'heure du goûter.
En 2 mn ils arrivent à mettre la chambre à sac. Mais je m'en fiche à ce stade, on fera activité rangement plus tard...



Tout ça en me demandant toutes les 10 minutes 'c'est l'heure du goûter?' (de la part du Cracouc) ou 'pote?' (comprendre:'pomme/compote/poire, de la part de Dragounette)

Ma parole, il ne pensent qu'à manger???

Bon, quand j'estime que c'est presque l'heure de les faire goûter, j'entame l'activité rangement, qui consiste à m'asseoir par terre en râlant du nombre de jouet qu'ils ont (et je précise: Monsieur Fenouillard et moi-même n'y sommes pas pour grand chose, mais ces pourris ont des grand-parents/amis de parents très - trop - généreux!), pendant que Dragounette vide (mais remplit ensuite) tous les paniers qu'elle trouve et que son frère fait semblant de ranger tout en se plaignant d'un mystérieux mal de jambe qui vient d'apparaitre et qui disparaitra aussi mystérieusement dès que son goûter lui sera servi.

Ouf, c'est rangé, il sont calmes (normal, ils mangent!) et j'en profite pour commencer à éplucher les légumes pour le diner, c'est toujours ça de gagné.

Bon après le goûter, en général, j'ai je dirais 2 heures de répit: ils jouent calmement, mettent un bazar considérable dans tout l'appart, mais au moins me permettent de terminer les quelques tâches domestiques que je n'ai pas encore eu le temps d'accomplir depuis le matin (et que je n'aurai pas à faire une fois les enfants couchés comme quand je travaille) - et finalement, c'est là que je profite de mes vacances: ils sont charmants entre eux, charmants avec moi, on en profite pour chanter, danser, raconter des histoires, faire quelques parties d'un jeu de société....
Ces 2 heures, ce sont celles qui valent le coup, qui me font profiter de mes enfants, m'émerveiller de leur complicité...me rappeler que j'ai beau beaucoup râler (et je vous rassure, hein, j'exagère bcp bcp bcp mes réactions négatives et mes mésaventures pour les besoins de ce blog, en réalité, je dois bien l'avouer, ma vie est 10 fois plus calme avec mes enfants qui même parfois sont sages! oui oui oui!!!), bref, j'ai bau râler, qu'est ce que je les aime, mes zèbrous!

Arrive Monsieur Fenouillard...l'appart est dans un état LAMENTABLE,on est tous les 3 affalés sur le Fatboy....c'est l'heure des bains...mais là, on a le temps! On ne doit pas tout boucler en à peine une heure! On est relax et du coup, les enfants aussi...
Ca vaut le coup, ça aussi.

N'empêche que bien souvent je suis contente au bout d'une semaine de pouvoir aller me reposer quelques heures au bureau...malgré le sprint pré et post boulot que ça implique.

Oui, décidément, je suis une sprinteuse...j'aime le marathon à l'occasion, mais tous les jours de toute ma vie, non non non je ne peux pas...chapeau les filles qui le font!

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Sunday, March 09, 2008

p'tit coup de pub pour...

Mare Véja qui joue en ce moment dans les Etats d'âme d'une jeune mère.

Drôle, émouvant, attendrissant....


plus d'infos ici

Tuesday, January 22, 2008

Nuit de rêve à Paris...

...Paris la belle, Paris la romantique.....

Tu parles!
en tout cas, ce n'était pas le cas pour nous le week end dernier, c'est le moins qu'on puisse dire.

Bon, d'abord, par je ne sais quelle opération du St Esprit, on a mis 5 heures pour y arriver. Véridique! Il a fallu quitter Bruxelles, nous retrouver sur l'autoroute un vendredi en pleine heure de pointe, nous arrêter pour faire le plein à Ittre, nous arrêter ensuite à Mons parce qu'avec tout ce temps perdu, il était 18h45, Dragounette hurlait, et on a préféré la nourrir rapidement pour qu'elle s'endorme encore plus rapidement. Trouver un endroit pour la changer. Un autre endroit pour chauffer son bib, trouver quelque chose de mangeable pour le Cracoucas (qui ne soit pas un sombre 'repas-enfant' composé d'une énoooorme portion de frites et d'un steak que même moi j'arriverais pas à terminer), reprendre la route. Rester zen sous les hurlements des zèbres, nous arrêter pour faire faire pipi au Cracoucas, dépasser les 5 accidents entre Roissy et Paris...et enfin, arriver à bon port (dans tous les sens du terme puisqu'on allait chez ma soeur et mon beau-frère qui vivent...sur un péniche)...mais dans quel état!

Enfin, si le voyage était fatigant, ce n'était rien à côté de la nuit qui nous attendait...

Ses cousins étant déjà couchés, nous avons décidé de garder le Cracoucas dans notre chambre. Dragounette jouissait déjà de ce privilège, le lit pour bébé étant installé dans la chambre d'amis.

On les a couchés, on les a laissé pleurer un peu, s'endormir pendant qu'on prenait une tisane....et on est allés se coucher - mouahahahaha!!!!

Bon.
Par où commencer? J'suis tellement crevée à l'idée de cette horrible nuit que je dois me remettre les idées en place.

Voilà:

23h30 donc, je m'endors (fastoche, hein, je lisais un gros pavé, il y a de quoi!)

2h30 je me réveille en sursaut, piétinée par un....Cracoucas qui a migré d'1 mètre pour arriver...sur notre lit.
"mais qu'est ce que tu fais là?"
"ze veux dormir dans votre lit"
"ah non! tu sais bien que c'est MON lit et celui de papa, y a pas de place pour toi" (et toc!)

DEBUT DE HURLEMENTS.

"Tais toi! tu vas réveiller ta soeur!"

il hurle de plus belle.

"ok ok OKKKK! tu peux venir. Mais tu te tais! et tu vas faire pipi avant! pas le droit de faire pipi dans mon lit!' (en arrivant, il était tellement crevé le pauvre que j'avais pas réussi à lui faire faire son pipi réglementaire pour nous assurer une nuit sans accidents).

"nan nan nan z'dois pas faire pipi NAAAAAANNNNNN!"
"chhhhhhtttttt! ok, aors tu dors. On dort tous d'ailleurs!"
Je me rendors.


3h
"maman maman, z'ai fait pipi!"

"QUOI? PIPI? DANS MON LIT?"

du fond de sa caverne (enfin de sa couverture) l'ours - euh, M. Fenouillard grogne
"taisez vous un peu, vous allez réveiller dragounette"

Sauf que je peux pas, je suis hystérique " il a fait pipi dans mon lit dans MON LIT!!! dans le tien aussi d'ailleurs, dans NOTRE LIT!!"

puis quand même, je fais un rapide état des lieux pour m'apercevoir que le Cracouc a en réalité uniquement fait quelques gouttes dans son pyjama (ouf MON lit est intact). Mais cela dit, l'imminence d'un vrai pipi au lit est bien réelle.
Vite, je le prends sous le bras, je fonce aux toilettes et je l'installe là où il faut pour qu'il puisse se soulager.

Bon. Mon lit est sauvé...le pyjama, non. Et j'ai dû un peu le surestimer, mon loupiot: je n'ai prévu qu'un pyjama pour le WE.
Je regarde..."Ecoute mon chéri, c'est pas grave, ça va sécher!"
(c'est vrai, hein, je dis pas ça juste pour être tranquille, il y a vraiment que 2-3 gouttes).

"nan nan NAAAAANNNNN! ze veux changer!!!"
"cchhhhhhttttt! Ta soeur!"

Je lui sors donc un slip.
"nan nan NAAAAANNN pas un slip,ça fait mal!"
"comment ça, ça fait mal? tu en mets tous les jours"
"oui mais dans mon lit, ça fait mal!!!"
"pfffff! bon ben alors tu mets rien, tu dors sans rien!"

et le voilà qui éclate en gros sanglots.
"Qu'est-ce qu'il y a encore?"
entre deux sanglots, je comprends "mais, maman...on va voir mes fesses!!!!"

(il est 3h15 du mat, il fait nuit, il est dans une chambre avec seulement ses parents et sa soeur - qui par je ne sais quel miracle n'est pas encore réveillée, dans un lit sous des couvertures...ET IL A PEUR QU'ON VOIT SES FESSES! Allez savoir!)
Là, déso mais je pars d'un fou rire!

"bon, pas grave, tu dors avec ton pyj alors, regarde, c'est sec déjà" (j'ai du mal à garder mon sérieux)
"non, je veux un pyjama de mon cousin"
"ah non non non non non et non! Tout le monde dort, je ne vais pas réveiller ta tante ou ton cousin, non! Tu dors avec ton pyj et c'est tout"

Là, le père s'en mêle et le cracouc comprend qu'on n'est pas là pour rigoler. il se tait et on se rendort. Tous les 3 dans le même lit, au diable les principes, c'est ça ou sa soeur se réveille....et là, ça sera la CATA!
il est 3h30 avec tout ça.

4h. Pleurs qui proviennent de l'autre côté du lit: Dragounette s'est réveillée.
Pffffff

Je fais mine de pas entendre. A Bruxelles, c'est ce que je fais, ça fonctionne à merveille: elle e rendort en 5mn...mais bon, c'est facile, elle est dans sa chambre en bas, moi dans la mienne en haut.

Là, dans une si petite pièce...c'est lus folklo et bien vite le Cracouc se réveille aussi 'ma soeur m'a réveillé' gémit-il. (ouais, ben, c'est un juste retour des choses, me semble-t-il...mais ça n'arrange pas nos affaires tout ça!)

Bon. Résignée, je la prends dans notre lit. On commence à être à l'étroit. Mais je ne peux décemment pas aller me mettre sur le matelas du Cracouc, Dragounette risquerait de tomber du lit.

Tant pis, je la pose à côté de son frère et je me rendors.

10 mn.

Je me réveille avec un limaçon sur le cou qui m'empêche de respirer: Dragounette!
"aaaah aaaah AAAAARGhXXXJpdskfsdknfnsdf" je me débats mais j'arrive pas à la pousser (j'suis à moitié endormie...)

"vous allez vous taire, oui?" crie M. Fenouillard
"aaahrrrgrhhhh je meurs je meurs j'peux plus respirer!!!"
"maman, tu m'as réveillé!" (oh ça va, ça va! y a pas quelqu'un pour m'aider, là? Ca doit faire 15 mn que je suis en apné!)

M. Fenouillard vole en grommelant à mon secours.

Voilà. Le reste de la nuit, je le passe à repousser mes enfants qui me grimpent dessus, me mettent les doigts dans le nez, me pincent...
Dragounette en particulier: son frère capitule vers 5h et dormira jusqu'à 10 heures, le petit veinard.
Dragounette, quant à elle n'a pas cessé. A 6h, j'ai cédé, j'ai été lui faire son biberon. Repue, non non non, elle ne s'est pas endormie au contraire, elle a repris des forces et m'a torturée de plus belle.

J'ai eu 15 mn de répit à un moment, lorsque, au bout du rouleau, j'ai envoyé M. Fenouillard chercher un morceau de pain à la cuisine. Il est revenu avec un morceau de crouton sec qui a eu l'effet d'occuper Dragounette quelques minutes...mais aussi de laisser un nombre incalculable de miettes dans ce lit déjà bien rempli.

A 7h, j'ai perdu tout espoir de me rendormir un jour et je me suis levée, dépitée, avec Dragounette: j'ai été regarder les dessins animés avec mon neveu, laissant les hommes de cette famille faire leur grasse mat dans un lit....avec toute la place qu'ils souhaitaient.

Pourquoi c'est jamais les mamans qui peuvent terminer leurs nuits comme ça?

Tuesday, January 15, 2008

Cracoucasseries

- Maman, c'est quoi, là, dans mon assiette?
- des carottes, des pommes de terres et des panais.
- mmmmmh c'est bon, ça les poneys.
- des panais, mon chéri, pas des poneys.

10 mn plus tard.
- ooooooh maman, t'as vu le gros cheval que j'ai attrappé avec ma fourchette?
- euh...un panais, pas un cheval

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Messe de Noël, devant une petite mise en scène:
- maman, ils font quoi, là Marie et Zozeph?
- ils nous racontent ce qui s'est passé la nuit de Noël.
- pourquoi il a un gros baton, Zozeph?
- pour l'aider à marcher. Tu sais, il doit aller très loin.
- mais.....pourquoi ils vont pas en voiture?
- ....

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