Friday, August 01, 2008

Sales mômes ou les (mes)aventures d'un jeune papa

Alors que j'étais en train de me 'reposer' dans la fournaise qui me servait de chambre de maternité avec mon nouvel Asticot, Monsieur Fenouillard a, je dois l'avouer, sacrément assuré avec les aînés. Chapeau!

Cela dit, il a quand même eu quelques grands moments de solitude qui méritent leur place dans ce blog...

En particulier lorsque, après une visite à leur môman - jamais très marrant, ni pour les enfants qui tournent en rond dans la chambre, n'ont pas le droit de courir dans les couloirs etc - M Fenouillard a donc décidé d'aller un peu les défouler un peu au parc à coté de la mat avant de les ramener à la maison.

Après une vingtaine de minutes de jeux intensifs, il était largement l'heure de rentrer. M Fenouillard commença donc à préparer psychologiquement les enfants au fait qu'il faudrait partir d'ici 5 mn (oui, faut faire les choses en douceur pour éviter les catastrophes...) - pas de réponse de la part des monstres....5 mn plus tard, alors qu'il décidait de partir pour de bon, les zouaves se précipitèrent de l'autre côté de la plaine de jeu, réfugiés sous un toboggan pour ne pas avoir à rentrer. Après quelques minutes de parlementation sans succès, et passablement énervé, M Fenouillard attrapa Dragounette par la peau des fesses et...se mit en route en tirant le Cracoucas qui entre temps était devenu un peu plus raisonnable. On ne peut pas en dire autant de sa soeur, qui se débattait en hurlant dans les bras de son papa, sous les yeux ahuris des spectateurs.

Alors qu'ils atteignaient un groupe de parents en train de surveiller leur progéniture visiblement plus sage que la mienne, Dragounette hurlant toujours aussi fort en tentant de se dérober, le Cracouc se tourna vers son père, lui fit un sourire et demanda: "Comment tu t'appelle,gentil Monsieur?"

C'est là que M. Fenouillard se mit à courir à la voiture, espérant que les témoins de la scène n'auraient pas le temps d'appeler la police pour signaler un kidnapping.