Monday, February 23, 2009

la couture d'enfant - épisode 2

Non, je ne parle pas de mes créations, non non, pour ça, j'ai un blog entier...
Non, cette fois, je parle de couture de morceaux de mes enfants.

On avait déjà eu une belle frayeur l'année dernière, dont j'avais omis de parler, la frayeur ayant été suivie de très près par 2 varicelles dont une surinfectée - je n'avais pas trouvé le temps d'en parler ici. En gros, la garderie de l'école m'a appelée en mai dernier: le Cracoucas s'était ouvert le menton et il fallait aller le chercher le plus rapidement possible pour l'emmener aux urgences.

Une expérience douloureuse que j'espérais ne pas avoir à revivre de sitôt.

Et pourtant...

Ce fut le tour hier de Miss Dragounette, qui a réussi à se coincer le doigt dans la grille du jardin de sa grand mère, au moment où son frère et son cousin fermaient ladite grille.
Autant dire que le spectacle une fois la grille rouverte n'était pas beau à voir.
(bon en fait, n'allez pas imaginer que moi, Madame Chochotte ai pu regarder la blessure hein, je me suis contentée de voir le sang couler à flots et d'entendre ma choupette hurler comme je ne l'avais jamais entendue...).
Bref, ni une ni deux, on a foncé aux urgences.
Je vous épargne le récit de l'attente (breve - vu l'urgence, on a tout de suite été pris en charge!) et de la radio.
La bonne nouvelle est qu'il n'y avait rien de cassé: à cet âge, on a encore les os tout mous, c'est une chance!
En revanche, un chirurgien a été appelé illico sur place pour recoudre le doigt. 4 points de suture sous les hurlements de Dragounette....qui pourtant non seulement avait le doigt endormi mais en plus respirait une espèce de gaz hilarant.
Du haut de ses 2 ans 1/2, il a tout de même fallu 4 personnes pour la maitriser: la pédiatre de garde qui la bloquait en lui faisant respirer le gaz, la fille du chirurgien, étudiante infirmière, ravie d'avoir un TP grandeur nature, qui tenait le bras gauche dont son papa recousait la main et un infirmier et moi qui tenions le reste des pieds, jambes, bras et même ventre qui se débattaient en cadence.
J'y ai laissé quelques côtes, d'ailleurs, malgré les chaussures enlevées et aujourd'hui, je suis remplie de bleus.

Monsieur Fenouillard, lui, pendant ce temps, attendait dans le vestibule de l'hôpital avec l'Asticot, loin des microbes de la salle d'attentes des urgences.
Je ne sais pas comment je m'y prends....lors de l'épisode du menton du Cracoucas, j'avais pourtant décrété que ces expériences provoquaient des émotions trop fortes pour la pauvre maman que je suis, et que la prochaine fois, c'était à lui de s'y coller.

sauf que...ben une fois sur place, c'est plus fort que moi, je ne peux pas laisser mes enfants se faire recoudre sans moi.
Ben du coup, faut bien assumer, hein...

Enfin, voilà, c'est fait, c'est recousu, c'est dans un énorme pansement (on dirait une paluche d'ours)...et même...lors du rendez-vous de contrôle ce soir, le chirurgien m'a expliqué que du fait du gaz hilarant, Dragounette ne se souvenait pas de cette expérience...

Moi en revanche....je suis traumatisée...

Sunday, February 22, 2009

Les blondes et l'informatique



Voilà...c'est ma fille, oui oui...et elle promène sa souris, comme vous pouvez le constater...

Parfois, je me demande sérieusement ce qu'on va en faire, de celle là....

(puis admirez aussi sa coiffure et son accoutrement du dimanche matin...irrécupérable, je vous dis!)

Friday, February 20, 2009

Bien essayé...

"Maman, z'ai mal au ventre, suis malade" claironne Dragounette ce matin, du haut de ses deux ans presque et demie, en me montrant son cou...

Je la regarde d'un air sceptique. Un blanc....

"ah non, z'm'ai trompée, c'est le cou".

Bien essayé, ma cocotte, tu files à la crèche!

Friday, February 13, 2009

la dure réalité

Bon mais sinon, là, supermaman, elle coule. Ouaip, elle se noie, même en ce moment....

Retour au boulot il y a 3 semaines et depuis, ce n'est plus le sprint que j'évoquais dans ce billet...c'est carrément un sprint doublé d'un marathon.
3 semaines intensives de journées rythmées en 4 parties:
- avant le boulot - le 4x100 mètres: en un temps record, il faut lever, habiller, nourrir, débarbouiller et déposer les 3 zèbres...et arriver au boulot à une heure encore un peu décente. tout est une question de minutage entre M. Fenouillard et moi - on se lance les enfants l'un à l'autre: pendant que l'un change les petits, l'autre prépare le petit déj, puis alors que l'un habille les grands, l'autre s'occupe du bébé...il suffit d'une faille dans notre minutage et tout tombe à l'eau...TOUT. (il faut noter en plus qu'il existe une faille spatio-temporelle chez nous - en un temps record, on passe tous les matins, systématiquement de 8h02 à 8h32...sans avoir fait quoi que ce soit...heureusement, on est prévenus, mais bon, faut en tenir compte, hein!)
- pendant le boulot - la course de fond: une journée bien remplie mais à une allure légèrement plus vivable mais non moins fatigante...
- après le boulot - la course de haies - un parcours semé d'obstacles: métro, école, bus, crèche, 3 zèbres à trainer, à monter (3 étages avec 2 enfants qui ne les montent pas tout seuls), bain, diner, dents, histoire et dodo, le tout avec lesdits zèbres épuisés, affamés et d'une pénibilité variable (et dont on ne connait pas l'intensité à l'avance)
- la soirée - les lancers - lancer de vaisselle dans le lave-vaisselle, lancer du linge dans la machine, lancer des ingrédients dans le plat du lendemain, lancer des choses qui trainent à leur place....

Et je vous passe la nuit qui est un genre de pentathlon: dodo-réveil biberon de l'un - réveil fievre du suivant - réveil cauchemar du 3e - tentative de grapillage de quelques minutes de sommeil avant la sonnerie du réveil....

Bref....vous comprendrez mon silence....

ET oui, je sais que je suis loin, très loin d'être la seule maman qui travaille et qui a du mal...mais comprenez moi, c'est une question de temps, ça viendra, je trouverai le rythme....simplement, ça vient moins vite que je ne le pensais....

SUPERMAMAAAAAAAAAAN!!!!!

Bon ça y est, je ne suis plus la sorcière. Non...j'ai été promue. Largement promue, même...

J'ai tenté l'autre jour d'expliquer mon métier (dans l'environnement) au Cracouc.

Il a deux livres 'Sauvons la planète', que je lui raconte régulièrement. Donc l'environnement, l'écologie, le tri des déchets, les éoliennes, tout ça, il connait déjà...Je ne cesse de lui rebattre les oreilles.

Bref, je lui explique donc une fois de plus à quel point il est important de protéger la terre etc.

Et le voilà qui en déduit que 'maman comme métier, elle sauve la planète'.

Quelques jours plus tard, il m'a même demandé si j'enfilais une cape quand j'arrivais au bureau...


La pauvre, j'ai pas osé le contredire en disant qu'en réalité je ne suis qu'une simple assistante et que ma contribution à la sauvegarde de la planète n'est que très minime....