Thursday, September 29, 2005

La peur de ma vie ou de la nocivité des jouets d'enfants

Alors que je profitais du fait que J. assurait la réalisation d'un quelconque match de foot ce soir, en me faisant une petite soirée plateau-télé etc, je viens d'avoir la trouille de ma vie grace à mon ami Marc! Oui oui, du fin fond de la France -enfin, du Havre - il arrive à me fiche la trouille...enfin, non en réalité, ce n'est pas de là où il est cette nuit que j'ai réussi à avoir la peur de ma vie.

Remontons quelques mois en arrière, lorsque, lors d'un passage à Bruxelles, il a eu la merveilleuse idée d'offrir à ma progéniture un jouet, certes, ravissant, géniale invention, mais relativement bruyant, je cite: la maman canard et ses bébés, baptisé LE COINCOIN...Bon en soi, le jouet n'est pas nocif, ni tellement dérangeant, on s'y fait à ce bruit de coincoin et entre nous, il me dérange largement moins que le Dark Vador en peluche quicrie 'YOU DON'T KNOW THE POWER OF THE DARK SIDE', ni que le chat-mégablok qui chante des miaou-miaou insupportables à longueur de journée.

Bref, le coincoin est mignon et marrant. Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce soir.Donc après 2 émissions consécutives de Delarue (l'une sur une chaine belge, l'autre sur une chaine française), j'ai décidé que j'avais assez pleuré sur le sort des gens et je suis allée dans le bureau surfer un peu sur le net avant d'aller me coucher.

Et voilà que dans l'obscurité de notre salle à manger/cuisine, sort un bruit effrayant (faut dire que les choses prennent une autre ampleur lorsqu'on est seule un soir de pluie, avec pour seule compagnie un bébé qui ronfle et un chat qui a disparu de la circulation depuisqu'il a eu ses croquettes tant attendues).

Bref, le bruit donc: COINCOINCOINCOINCOINCOINCOIN
Je sursaute puis je me reprends...C'est certainement le chat qui aurait malencontreusement tiré sur la ficelle en passant.

Quelques minutes plus tard, rebelotte: COINCOINCOINCOINCOINCOINCOIN...sauf que cette fois, je m'aperçois que depuis le début, le chat dort comme un loir sur le moniteur de l'ordi, à 20 cm de moi....Mon sang ne fait qu'un tour: de deux choses l'une. Soit mon fils est un véritable génie qui non seulement a appris à marcher depuis que je l'ai couché quelques heures auparavant, mais en plus, il sait sortir de son lit tout seul, soit je ne suis pas seule.

Et me voilà à arpenter l'appart, le rouleau à patisserie dans une main, un manche à balais dans l'autre, à la recherche de...je ne sais pas de quoi en réalité...de la 'chose' qui aurait pu déclencher le coincoin...

Mes recherches sont infructueuses, je me barricade donc dans le bureau, coincoin caché sous la table et emmitoufflé dans un pull au cas où il se déclenchait encore et me provoquerait un arrêt cardiaque, à attendre le retour de J. tout en espérant que 'la chose' ne s'en prendra pas à mon fils qui est seul, livré à lui même à l'autre bout de l'appart.

Et c'est cachée sous une couverture, les yeux fermés, sous la chaise du bureau que J. m'a retrouvée à son retour...il s'est bien foutu de ma tronche...quant au Cracoucas, quand j'ai osé aller le voir dans sa chambre, il ronflait à poings fermés...il en faut plus qu'un malheureux coincoin pour troubler son sommeil. Tant mieux.

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