Wednesday, September 20, 2006

Nuits blanches...encore et toujours

Plus on a d'enfants, plus nos nuits sont-elles blanches? C'est en tout cas ce que j'ai pu constater la nuit dernière.

Récapitulons.
On récupère le Cracoucas à 17h à la crèche, tout palôt.
Selon la tatale de service, il a été malade pendant la sieste, mais il va mieux maintenant. A surveiller....
Et de fait, à peine a-t-on franchi le pas de la porte que Monsieur Cracouc devient vert...et vomit "pa'tout pa'tout" comme il nous crie, effaré de ce qui est en train de lui arriver....
On enferme la Dragounette dans sa chambre histoire qu'elle ne se choppe rien, on nettoie par terre, les vêtements du Cracoucas et de J. (sur qui le Cracoucas a un peu débordé - pa'tout, pa'tout, je vous dis...) et hop, le Cracouc au lit.

Bon, la soirée se passe plutôt bien. Le Cracoucas se relève plus tard pour prendre un bain et dîner (du riz nature et de la pomme rapée).

On passe donc la soirée à regarder un peu la télé...je fais de temps en temps la vache pour Dragounette qui, elle, a visiblement un excellent appétit...
Et vers 0h30, je me couche, après avoir lancé une machine, nettoyé un peu la cuisine et bouquiné quand même un peu. Et c'est parti pour une merveilleuse nuit blanche...

1h -> J. qui travaillait remonte...Je dors tellement bien que je l'entends à peine
1h30 -> tirée de mon profond sommeil par des cris: "maman, papa!!!". On accourt tous les 2...trop tard. Du vomi plein le lit du Cracoucas.
Changement de draps, de pyjama du Cracoucas ET de son père (sais pas comment il fait celui là pour constamment être la cible de son fils), je nettoie le lit, je recouche le Cracouc qui refuse de se rendormir. Discussions interminables pour le convaincre que c'est la nuit, et que tout le monde doit dormir. Il capitule enfin, à la condition que nous lui lisions une histoire. Vite vite une petite histoire, bisou, dodo mon chéri à demain.
Ouf!
Je file à la salle de bain, je vide la machine que j'avais lancée, j'en lance une autre (les pyj et les draps pleins de vomi - pas envie de retrouver tout ça le lendemain matin).
J. m'aide à étendre le linge.
2h15 -> on se recouche enfin...mais le babyphone se réveille dangereusement. Déjà l'heure de la vache? Autant y aller tout de suite plutôt que de m'endormir et de me réveiller d'ici qq minutes.
Je traverse l'appart, j'entre dans la chambre de Dragounette....fausse alerte, elle dort à poings fermés.
2h20 -> je me recouche et je m'endors comme une masse.
2h30-> quoi? qu'est-ce que c'est??? AAAaaaaarrrgh! Le babyphone encore. Cette fois, c'est la bonne. Les yeus juste assez entre ouverts pour ne pas me prendre une porte dans la figure, je retraverse l'appart.
2h31 -> nous voilà installées pour la tétée...j'ai un mal fou à garder ma tête droite, elle ne fait que tomber...et visiblement, je m'endors.
2h45 -> je me réveille, Dragounette dans les bras, apparemment repue.
2h46 -> après avoir délicatement reposé la Dragounette dans son lit, j'éteinds la petite lampe de chevet, je me cogne très fort le petit orteil contre le pied du futon, je me retiens de ne pas jurer en hurlant et je file au lit.
2h47 -> hurlements dans le babyphone....tiens, ben elle n'était pas repue, alors....
2h48 -> je retourne dans sa chambre et lui propose mon 2e sein, qu'elle accepte immédiatement.
3h-> elle a terminé. Je la change, je la garde un peu dans les bras attendant un éventuel rot (qui ne vient pas). Elle se rendort, je la repose dans son lit, j'éteinds la lumière, je me cogne le même orteil contre le même pied du futon, cette fois, je jure un peu mais tout bas.
3h05, j'arrive à mon lit, je prends la couette et....hurlements dans le babyphone. Chemin inverse, donc, pour filer aider à faire passer un rot qui a du mal visiblement. Je berce Dragounette, j'attends d'être sûre qu'un autre rot ne s'annonce pas...
3h15 -> je me recouche et je m'endors comme une masse.

6h-> hurlements dans le babyphone. C'est une blague?
Pffff j'arrive plus à bouger, même pas un petit doigt, rien, trop naze!
6h05-> J. m'apporte Dragounette au lit. Sans même ouvrir un oeil, je lève mon pyj, je la branche et me rendors. Au diable les grands discours anti co-dodo certainement inventés par des gens qui n'ont jamais été fatigués.

7h -> le réveil sonne, on doit ABSOLUMENT se lever puisqu'on a RV chez le pédiatre pour Dragounette...Et quo'n aimerait profiter de l'occasion pour faire examiner le Cracoucas.
Personne ne se réveille.

8h -> des appels provenant de la chambre d'à côté "maman, maman!!" me tirent de mon sommeil. Dragounette dort encore à côté de moi.
Je me lève avec beaucoup de peine.
Parlementations pour faire sortir le Cracoucas de son lit. Je lui explique qu'il va avoir un biberon d'eau et pas de lait (pas envie qu'il nous vomisse dessus, hein). MALHEUR!!! Qu'ai-je fait?
Une furie se déchaine....et impossible de faire quoi que ce soit...

Donc 8h à 8h30: on habille Dragounette, je tente d'avaler ma tasse de café, on essaie chacun à notre tour d'habiller le Cracoucas qui se débat tant qu'il peut, mission impossible: il faut que je me trouve des habits propres, pas trop froissés et surtout dans lesquels je ne sois pas trop boudinée....
Bon, on y arrive: finalement j'autorise un mini bib de lait et je passe de force les bras du Cracoucas dans son t-shirt (je m'en sors avec juste qq bleus et griffures), je retrouve un pantacourt un peu large au fond d'une armoire, ça fera l'affaire (espérons qu'il fasse beau aujorud'hui, histoire que je n'ai pas l'air trop cloche...) et hop...

...8h30 - ON EST PARTIS...

(9h, on arrive dans la salle d'attente du pédiatre, pile à l'heure....et je m'aperçois que dans l'urgence, j'ai oublié de nourrir la Dragounette....tant pis, elle attendra...)

Eh bien, mine de rien, malgré les cernes, les petites engueulades dûes à la fatigue du moment et euh...le fait que mes enfants n'ont pas (ou peu) été nourris ce matin (ne parlons pas des parents qui eux, à part mon café rapidement avalé, ont l'estomace vide)...bref, malgré tout ça...on commence à s'en sortir assez bien, non?

Même pas en retard chez le ped!

Bon, ils font la sieste tous les 2, je vais en profiter pour en faire de même....

Monday, September 04, 2006

Naissance d'une petite Dragounette mignonette.

Tout commence en fait le mardi 29 août. Le Cracoucas est à la crèche, j'ai un RV avec une copine qui fait également partie du club des grosses baleines pour le déjeuner.
Etant donné qu'il ne fait pas trop trop dégueu, je décide de m'y rendre à pied...il est moins une quand j'arrive au lieu de rendez-vous: il se met à pleuvoir à torrents.
Bref. Déjeuner assez sympa. Ma copine me trouve en pleine forme et me dit 'ah làlà, si tu pouvais rester comme ça jusqu'à la fin, ce serait super pour toi!' j'ai un petit sourire parce que curieusement, je sens que 'la fin' est proche. J'ai tout à coup l'intime conviction que les choses vont bouger assez rapidement.
Je ne suis pourtant qu'à 38SA....
Dans le courant de l'après-midi, J. m'appelle pour m'annoncer qu'il doit se rendre à Londres le lendemain. Sur le ton de la rigolade, je lui annonce donc que j'accoucherai certainement en son absence...Enfin, comme je l'ai dit, je ne suis qu'à 38 semaines, j'ai encore le temps en fait. Mais visiblement, je ne suis pas en confiance...Et j'appelle ma mère pour lui annoncer qu'elle risque d'assister le lendemain pour la 2e fois à l'accouchemen d'une de ses filles....(pour la petite histoire, il y a 2 ans, alors que le Cracoucas avait 3 semaines, ma soeur a accouché d'une petite fille...sans son mari qui était à l'étranger pour des raisons professionnelles. C'est donc ma mère qui est restée avec elle pendant l'accouchement...)

Ce jour-là, ma BM avait justement proposé de prendre le Cracoucas pour la nuit et la journée du lendemain. Une fois Monsieur Cracouc livré à sa 'Many' comme il l'appelle, on décide d'aller au resto. Resto sympa...marrant, je rappelle à J. que justement, on était là 2 jours avant la naissance du Cracoucas, l'histoire se répéterait-elle? Non non, je ne veux pas y croire parce que je ne veux certainement pas accoucher alors que J. est à Londres.
Je ne me sens pas en pleine forme (mal au ventre mais pas de contraction) et on décide d'écourter la soirée.

Pendant la nuit, je me réveille plusieurs fois. Toujours un mal de ventre, mais j'ai plus l'impression que je digère mal qu'autre chose...et je continue à refuser de croire que c'est ça.

Le lendemain matin, J. part aux aurores. Alors qu'il se prépare et que je termine ma nuit, je sens bien qq contractions, mais je ne lui dis rien, ça ne sert à rien de la paniquer alors qu'il doit partir.
En revanche, une fois qu'il est parti, c'est moi qui me mets à paniquer: contractions toutes les 1/2heures. Je me lève...je traine...et vers 11h, voilà que j'ai des contractions toutes les 10 minutes....oups

Je fonce sur internet, ça tombe bien, ma grande soeur est connectée....elle, évidemment, ravie, m'annonce que je vais accoucher. Moi: "mais non, c'est certainement un faux travail" et hop, une autre contraction...euh...j'vais peut être appeler ma mère, c'est plus sûr.

J'annonce donc à ma mère que j'arrive chez elle. Elle insiste pour venir me chercher (elle doit avoir peur que j'accouche dans le tram) - selon elle, il vaut mieux que je passe la journée chez elle à 2 pas de la mat.

Et voilà que les contractions s'espacent...j'avais bien dit: C'EST UN FAUX TRAVAIL!

Entre temps, je suis en contact permanent avec J. par sms (et je suis furax qu'il soit parti...).

Et voilà comment se passe ma journée: contraction parfois toutes les heures, parfois toutes les 10mn, sms à J. et ma soeur qui ne cessent de m'en envoyer 'alors alors alors????'

Vers 17h30, ma BM m'appelle pour me ramener le Cracoucas. Je ne lui dis rien, pas envie de l'inquiéter. Je lui dis donc simplement que je suis passée chez ma mère et qu'elle peut déposer le Cracoucas là (ce qui l'arrange puisque c'est bcp plus près de chez elle que si elle devait le ramener à la maison)

Monsieur Cracouc arrive donc...ma BM part....et les contractions s'intensifient. Malin! Si c'était arrivé dans un autre ordre, j'aurais demandé à BM de le garder avec elle.
Enfin, trop tard. Et je sens qu'il faudrait peut être que j'aille à la mat voir ce qu'il en est.

Heureusement, justement cette semaine là, ma mère héberge une étudiante, fille d'un de ses amis, de passage à Bruxelles pour passer des examens.
Je fais diner le Cracoucas(pas dupe, tout à coup, il refuse que je quitte la pièce - il sent que quelque chose se trame). Je le couche. Et on file à la mat, laissant mon Cracouc avec l'étudiante.

A l'accueil, on me de de monter tout de suite au 3e étage.
Et là, on se croirait dans un film de Mr. Bean: j'appelle l'ascenseur...lorsqu'il arrive, je me dirige vers la porte, et hop, elle se referme devant moi. Je rappelle, un autre ascenseur arrive, je m'y dirige, et hop, rebelotte, la porte se ferme devant mon nez ;-) les contractions m'empêchent d'aller plus vite et ce petit jeu dure bien 5 mn où ma mère et moi 'courons' vers un ascenseur pour le voirse refermer devant nous. Evidemment, on est explosées de rire, ce qui n'arrange pas mes contractions :D

Pour finir, on change de tactique: on reste devant un seul ascenseur et on attend sagement qu'il arrive. ouf! ça marche!
Tout compte fait,ous voilà ENFIN au 3e étage :D
Je sonne à la sonnette spéciale 'femme qui accouche'.
"oui?" demande une voix dans l'interphone
"euh...je crois que je vais accoucher"
"j'arrive"

Apparait alors une femme d'origine africaine, d'une 50aine d'années, qui me regarde d'un air suspicieux...elle nous emmène dans une salle de travail, se tourne vers nous et me dit "racontez moi"

Alors je lui explique le coup des contractions qui ne sont pas régulières (et qui sont drôlement supportables) mais qui sont là depuis le matin. Mais que c'est pas le moment: je suis à 38,1SA et en plus, ni mon mari, ni mon gygy ne sont à Bruxelles.

Elle n'a pas l'air convaincue: "les femmes qui viennent pour accoucher en général ne sont pas dans cet état là..." me dit-elle - parait que je suis "trop" en forme.

Moi, j'ai qu'une envie: qu'elle vérifie mon col, je suis sûre qu'il est déjà bien ouvert. Et qu'une peur: qu'elle me renvoit chez moi sans rien faire.

Heureusement, elle regarde mon col: ouvert à 4. Elle me met sous monitoring, part appeler le remplaçant de mon gyné et revient m'annoncer que celui-ci demande de me garder un peu, le temps de voir avec le monitoring ce qui se passe.
Ouf!
Elle nous laisse. On appelle "Cargo", l'étudiante que le Cracouc a baptisé ainsi, qui nous annonce que Monsieur dort comme un ange, ce qui me donne envoe de pleurer...mon pauvre bébé ne sait pas ce qui l'attend, je ne l'ai peut être pas assez préparé, il est encore petit....bref, une avalanche de doutes m'assaille.
Heureusement, mon chevalier servant dans son armure dorée (euh...mon mari pas rasé fraichement sorti du train...) arrive. Ce qui me rend le sourire.

La SF revient et m'annonce qu'on me garde: les contractions ont beau être supportables et irrégulières, elles sont bien là et efficaces. Ma tête! ben ouais, tout à coup, je réalise: Dragonou arrive...

La SF s'en va, J. profite que ma mère soit toujours là pour filer à la maison chercher ma valise (dans l'urgence et les doutes du matin, je n'avais pris que le sac pour la salle d'accouchement) et moi, je râle de n'avoir pas pu dîner avant.
Et pendant ce temps, les contractions deviennent plus intenses (mais rien comparé à ce que j'ai vécu lorsque le Cracoucas est né)

A force, avec tout ça, il doit bien être 23h quand J. revient et que ma mère s'en va.

Entre temps, il pleut des sms: les nouvelles vont vite apparemment, tout le monde est au courant que Dragonou arrive...mon amie Anabelle m'en envoit même un d'Espagne à 1 heure du ma...

A 23h15, je commence à trouver que la péri serait la bienvenue. Justement, voilà la SF, qui regarde mon col: 5-6 (pfffff seulement???) Elle m'annonce alors que pour la péri, va falloir attendre et surtout me refaire une pds: les résultats ne figurent pas sur la feuille de liaison que je leur ai apporté.
Bon...bah, pas le choix, hein.
On patiente en écoutant de la musique.
A minuit, on me pose enfin la péri...il était temps. Petit coup de fou rire en voyant l'anesthésiste arriver, il me fait penser à quelqu'un que je connais et j'arrive plus à garder mon sérieux...ça n'arrange pas les contractions :. Déjà, plus tôt, ma mère et J. m'avaient tellement fait rire que j'avais perdu les capteurs du monito...c'est malin!

Enfin, péri posée, c'est le calme - j'en profite pour faire du PDC (que j'avais apporté pour passer le temps chez ma mère)...puis je m'épile les sourcils (ben oui, je vais avoir de la visite pendant mon séjour alors autant que je ne sois pas trop moche).

On trouve que la SF 'tranquille' ne se presse pas trop et ne vient pas tellement voir comment ça avance :roule: et moi, je sens que ça commence à pousser :{
Et la voilà justement, vers 1h30 qui arrive et me dit, sans m'ausculter, "je crois que votre col est ouvert à 9 et que vous accoucherez entre 2h et 2h30" bah, comment elle sait ça? ...n'importe quoi, hein, il est 1h30, impossible que j'arrive à dilatation complète ET que je pousse etc en 1h maxi, IMPOSSIBLE, je vous le dis...
Elle m'ausculte et en effet, elle a raison: 9cm d'ouverture!
Elle m'annonce alors qu'elle va rapeler le gyné et ma kiné et que quand ils seront là, je serai à dilatation complète. ET ELLE A RAISON!
A 2h quand ils arrivent tous, sans même m'ausculter, on se prépare à m'emmener en salle d'accouchement. Arrivés là: en effet, je suis à dilatation complète. La SF m'explique alors qu'elle n'a pas besoin d'ausculter, elle sent ce genre de choses. ;-)

Pendant que le gyné se prépare, la kiné me fait pousser une fois 'pour s'entrainer'. Voilà le gyné. La kiné me dit alors "allez, on le fait en 3 coups, ok?"
Moi "ok, je veux bien tenter" sauf que dans ma tête, c'est pas ça que je me dis, c'est plutôt "dans tes rêves, ma vieille...la dernière fois, ça a duré 1h! Alors 3 coups, ça m'étonnerait, tiens!"
Et pourtant....je pousse une fois....je pousse une 2e fois, on me demande d'arrêter...je pousse une 3e fois et le gyné me dit "venez le chercher"
moi: "euh chercher quoi?"
"bah votre bébé, tiens!"
"mon bébé? mais c'est pas possible, il est pas déjà là quand même?"
"si si, regardez..."
Et en effet, je me soulève un peu et je vois une mini crevette que j'attrappe et que je pose sur mon ventre.
La seule chose que j'arrive à dire c'est "mais, il est tout petit, ce bébé" la voix tremblotante d'émotion d'avoir cette mini boule toute chaude dans les bras. J. coupe le cordon, il est 2h36 (trop forte, la SF!)...et c'est là que je réalise qu'on ne sait toujours pas ce que c'est...je demande...la kiné me dit "mais, tu ne savais pas ce que c'était?" ben non..."eh bien regarde, alors", je soulève la couverture qu'ils ont mise sur mon dragonou...et n'en croyant pas mes yeux, je dis d'une toute petite voix "c'est....une fille". J'ose pas le dire trop fort de peur de m'être trompée....alors je reregarde encore 2 fois pour être sûre...mais oui, ça a bien l'air d'être une fille...Malin, pendant toute la soirée, on avait enfin réussi à se mettre d'accord pour le prénom du garçon, mais pour finir, on n'avait pas terminé de choisir le prénom de la fille.

Petite pause de peau à peau.
On fait un don de sang de cordon, le gyné me fait un petit point (mini déchirure) on me prend ma mini dragounette pour la peser et la mesurer...

Nouveau principe dans ma mater: on n'habille plus le bébé immédiatement, on attend qq heures, le temps de faire un vrai, long peau à peau.
Moi qui trouve les nouveau nés laids, ben elle est trop belle, ma fille (comme son frère ;-) ). Elle sent la brioche toute chaude en plus...

Et voilà....on me conduit à ma chambre, une superbe chambre dans une aile de la mat qui vient d'être refaite. Très jolie...mais pas de télé (j'avoue que ça m'a un peu manqué, la télé a un caractère soporifique non négligeable pour moi...ça me permet de faire de merveilleuses siestes - surtout pendant les Feux de l'amour - que je n'aurai donc pas pu faire à la mat :D)

Et nous voilà, tous les 3 à faire connaissance....pfff ça m'émeut de me souvenir de tout ça.

J. rentre dormir qq heures, la journée du lendemain sera longue, ça ne sert à rien que nous soyons tous les 2 sur les rotules.
Moi, impossible de dormir, j'admire Dragounette sans me lasser et j'attends impatiemment qu'il soit une heure suffisamment décente pour prendre mon téléphone et partager mon bonheur avec tout le monde....