Tuesday, November 07, 2006

Encore une histoire cracra

J’essaie en général de limiter ce genre d’histoires dans mon blog, mais de une, bah avec des enfants en bas âge, y a rien à faire, a fait partie de notre quotidien et donc des choses de ma vie que je raconte et de deux, cette fois là, c’était vraiment le pompon ! Vous allez comprendre…

D’habitude, en ce moment, c’est la Dragounette qui me met dans des situations embarrassantes, choisissant systématiquement le jour où je lui ai mis des beaux habits prêtés par les copines et que je n’ai pas prévu de change (pour une fois) dans mon sac, pour faire déborder ses couches absolument partout où c’est possible de déborder (aujourd’hui, d’ailleurs, ça n’a pas loupé…Gaëlle, t’y tenais au petit pantalon blanc de Charles ?).

Cette fois, pourtant, le coupable était le cracoucas.
Pas pressé d’être ‘propre’ comme on dit (je déteste cette expression…comme je l’ai déjà dit mon Cracouc, quand il sort du bain, il est propre, hein, quand il revient de la crèche ou du parc, il ne l’est pas. Rien à voir avec le fait de porter ou non des couches !) – enfin…en l’occurrence, le Cracoucas porte encore des couches.
Heureusement d’ailleurs, vu ce qui s’est passé vendredi dernier.

Nous étions en train d’aller au baptême de mon filleul à Montélimar. Etant donné que ça me paraissait impossible de faire le voyage d’une traite, nous avions prévu de nous arrêter déjeuner à Metz chez mon BP puis à Nancy pour dormir chez ma marraine et de ne reprendre la route que le lendemain.

Bon, donc après quelques heures passées avec le papa de J., nous voilà partis en direction de Nancy. Ma marraine ne nous attend qu’à partir de 18h30-19, mais moi, je compte bien profiter d’être en France pour aller faire les boutiques qui n’existent pas en Belgique.
Nous voilà donc dans le centre-ville de Nancy vers 17h. Au moment où on gare la voiture le cracoucas nous annonce qu’il serait temps que nous le changions (euh, pour être tout à fait honnête, il n’est pas si subtil que ça, il se contente de crier « cacaaaaaa » sur un ton un peu désespéré) Ben voyons...avec l’odeur qui régnait dans la voiture, on ne s’en était pas aperçus, tiens…et vu toutes les cochonneries qu’il s’est ingurgitées chez mon BP…ça ne doit pas être beau à voir…

Enfin, heureusement qu’on est arrivés, on va filer à l’Espace St Seb, trouver des toilettes (ça tombe bien, c’est comme par hasard là que je voulais voir des boutiques…). Seulement, voilà…une boutique a pris feu plus tôt dans la journée, et l’Espace St Seb est fermé au public…pas grave, le Printemps n’est pas loin, il y aura certainement des toilettes là bas… hop hop hop, on fonce au Printemps, en passant par une pharma, puisque le Cracoucas nous a annoncé entre temps qu’il avait ‘malozizi’, (traduire : les fesses irritées) et que je viens de me souvenir que les deux tubes de Mytosil que j’ai sont bien rangés, chacun dans la chambre de l’un de mes enfants…à Bruxelles.
Entretemps, le cracoucas refuse d’avancer, il se contente de crier ‘cacaaaaa’ à tous les gens qu’il croise. Je le prends dans mes bras (en prenant soin de ne pas trop écraser la couche, histoire de limiter les dégats). Après avoir fait 3 fois le tour du Printemps, je m’enquière auprès d’une vendeuse qui m’annonce qu’il n’y a pas de toilettes dans le bâtiment et que le mieux est d’aller à la gare.
La gare ? Beuuuuuurk ! il est encore trop tôt pour arriver chez ma marraine, elle est encore au boulot. On pourrait aller dans un café…mais d’abord, faut en trouver un, ensuite, il faudrait qu’il ne soit pas trop enfumé puisque je ne vais pas faire attendre Dragounette et son père dehors pendant que je m’occupe du cracouc…et puis pfff, ça me semble trop compliqué…

Bon, il ne reste pas tellement de choix : soit on tente les toilettes de la gare (re-beuuuuuuuuurk !), soit on retourne à la voiture et on fera ce qu’on pourra…on opte pour la 2e solution.

Toujours en courant à moitié et en se relayant le portage du Cracouc, on fonce à la voiture.
J’installe le Cracouc sur le siège du conducteur, je lui ôte ses chaussures, son pantalon, la couche sale…et là, faut que je précise un truc : je suis anti lingettes jetables. Du coup, à la maison, j’ai des lingettes lavables…mais en voyage ? Bah cette fois, j’avais pris du coton et une lotion que j’avais confectionnée. Mal m’en a pris ! Pfffff c’est VRAIMENT pas pratique, ce truc !

Alors nous voilà, dans le noir, en pleine rue, le cracouc les fesses à l’air sur le siège de la voiture, moi en train de jurer tout ce que je peux (quelle idée de ne pas avoir pris ne serait-ce qu’un mini paquet de lingettes juste pour le voyage). J. lui, essaie de se cacher en faisant comme s’il ne nous connaissait pas (pas évident alors qu’il est en train de ranger la poussette de Dragounette dans le coffre !).
Et pour couronner le tout…….LE CRACOUCAS ME/SE/NOUS FAIT PIPI DESSUS au moment où je n’ai pas encore fermé la couche propre.
Il y en a partout, sur moi, sur son manteau, ses chaussures, ses chaussettes, son manteau, le siège de la voiture (qui, est-il besoin de le préciser, est la voiture de ma BM, qu’elle nous a gentiment prêtée pour le week end.) Sans compter mes mains pleines de Mytosil, une chaussure du Cracouc qui est tombée dans le caniveau et la couche sale qui manque de tomber sur mes pieds…
Et mon téléphone bien sûr qui sonne à ce moment là….et Dragounette se réveille en hurlant de faim du fin fond de son cosy.
Un ravissant tableau, je vous dis (hilarant, surtout, certainement).

Bon pour finir…j’ai quand même pu en visiter un, de magasin nancéen…le supermarché du coin, où j’ai fait un stock de lingettes jetables….

1 comment:

Anonymous said...

Tu es foooooormidable !!!

Tu nous l'avais cachée, celle là !
C'est peut-être la chute que je préfére...